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Les galères de Rémi Lalouz

26 mars 2011

Le recul, c'est loin.

Que deviennent-ils ?
Où sont-ils ?

Où sont tous ces bloggeurs que je suivais depuis 2006...ont-ils trouvé un taf ? Sont-ils épanouis ?
Et vous...euh...tu...euh...je...vais me dire...et moi alors? Ce blog a été créé il y a 4 ans et demi. Il a été en activité suivie pendant 6 mois puis très sporadiquement alimenté depuis.
Mais il est là. Comme un fil conducteur de mes activités, de mon Moi.
D'abord, un résumé de ce 4 ans et demi de blogging en pointillés (à ne pas confondre avec le "jogging en pointes y est" qui n'a rien à voir et qui de toute façon...ne veut rien dire) :

ANPE ---> RMI ---> CNE pendant 6 mois --->CDI pendant 3 ans ---> ANPE Pôle Emploi pendant 4 mois ---> Re-CDI depuis 5 mois ---> "Vous êtes ici"

Je n'ai pas changé depuis ce mois de Juillet 2006, au grand dam de ceux qui subissent mon humour bidesque tout moisi, mais évolué et finalement je ne regrette pas mon parcours. Je cotoie des collègues de boulot qui n'ont jamais connu le chômisme, et qui ont mon age. Ah oui, j'ai 30 ans et quelques années.
Vous noterez que techniquement parlant je pourrai dire "j'ai 20 ans et quelques années" aussi. Mais 30-35 ans ça fait plus mature-inseré dans la vie- ah lui on va l'écouter, tout ça. Ouais vieux con en fait.

Alors je disais, j'ai rencontré beaucoup d'instant de vie. Oh cette tournure de phrase peut paraitre malheureuse mais ça représente finalement ce que je ressens vraiment. Je pense que le milieu que j'ai cotoyé, lors de ma première reconversion fin 2006 y est pour beaucoup. Oui les chantiers parisiens sont une belle école de la vie. Et mes nouveaux-collègues-que-j'ai sont étonnés de mes "histoires". C'est curieux? J'aime pas ce côté prétentieux que ce paragraphe est en train de prendre mais c'est une note anonyme quelque part au milieu du web alors que nenni, fichtrons nous en! (vous aviez oublié mon côté serial néologiqueur? I'm back aux affaires). J'essaie, dans mon boulot, et dans ma vie donc, d'avoir les pieds sur terre, sinon les galères n'auront servi à rien, et ne serviront à rien, pour celles à venir et du coup j'ai placardé un truc tout simple sur mon frigo.

lettre

Ce monsieur était manoeuvre sur un de mes chantiers...48 ans, la patate tous les jours, adorable malgré un travail très difficile. Et 3 années d'activités ininterrompues pour pouvoir partir voir sa famille 6 mois.
J'ai envie de broder sur lui, ou sur d'autres. Peut-être ici, ou ailleurs. Mais en attendant, je suis heureux de l'avoir cotoyé. Et tant d'autres.

Aujourd'hui, j'ai un boulot. Oh ce n'est surement pas le boulot de mes rêves de mes 20 ans, mais n'empêche que je suis zen. Et j'ai moins peur si un jour je dois me faire licencier ou perdre un boulot que lorsque j'avais 25 ans et quelques, et que je m'inquiétais de ne pouvoir en trouver.

Alors où sont-ils tous ces autres anciens bloggueurs?
Vous allez bien?

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23 mars 2008

Quand on veut...

...on peut!

Sûrement l'expression française la plus conne qu'il soit.

Et pourtant les chômeurs l'entendent constamment, et maintenant que je suis en CDI, dans un milieu assez épargné par le chômage depuis 15 ans, j'y ai encore droit.

Alors ça donne:
Ouais c'est vrai, quand j'étais RéMIste, j'voulais pas trop travailler, tout était de ma faute...Mes CDD et l'Intérim, c'est parce que j'ai enfin voulu...mais seulement qu'un petit peu hein! Faut pas déconner non plus!
Ensuite mon CNE, c'est parce que j'ai sans doute voulu travailler, mais pas encore complètement...(ouais, j'étais jeune et encore un peu bête à l'époque).
Maintenant mon CDI, finis les errements immatures de ma jeunesse, je l'ai voulu!

Mais bon sang, c'est si facile et si vrai!
Quand on veut manger... Au pire, il suffit de voler de la nourriture...
Quand on veut voyager... Au pire, il suffit de frauder les transports...
Quand on veut avoir un toit...Au pire, il suffit de squatter un endroit inhabité...
Pour le travail, c'est pareil, suffit de le vouloir.

Trêve d'ironie.

Moi je l'ai voulu si fort, que j'ai du me réorienter, repartir de zéro dans un autre milieu, faire le deuil de mon Bac+5...etc...Franchement, c'est assez difficile à assumer, à expliquer. Est-ce que je vais réussir?
Alors quand j'entends tous ces gens qui pensent qu'il suffit de le vouloir pour prendre n'importe quel job, ça me désole plus que ça m'irrite. Ils ne savent pas ce qu'ils disent...

Sarko avait dit dans sa campagne qu'il allait instaurer le gel des indemnités chômages au bout de 3 refus de boulot.
Moi j'en ai eu pluss que 3 des propositions de boulot durant mes années de galères...(je ne parle pas des jobs alimentaires). Combien de personnes auraient accepté ce CDD de 18 mois payé 800€ pour trier des diapos, avec un Bac + 5 en poche ?
C'est un exemple, et je comprends très bien que ça peut choquer (ou que ça ait pu choqué) certaines personnes de mon entourage ces refus. Mais, comment pouvoir accepter? Alors bien sûr, on a droit à "il n'y a pas de sous métier..." Certainement...Mais dans ce cas, à quoi bon faire des études si au final on est tous égaux devant le monde du travail. S'il suffisait seulement de le vouloir...

Quand je regarde les autres chômeurs que j'ai pu rencontrer, la situation est identique chez ceux qui le sont de longue durée...Trouver une autre voie, en faisant un effort, souvent couteux, de devoir se réorienter (cf notamment Cédehel, une des blogueuses de mes liens).
Le chomage baisse, le nombre de RéMIstes aussi, mais le nombre de sacrifices et de sacrifiés augmentent!

Et là c'est sur que, "quand on veut..." on peut tout accepter.

16 mars 2008

La méthode assimil

assimil

Extraits du Chapitre 12: Parler et comprendre le recruteur en entretien d'embauche

Recruteur --> traduction rémiste

" Vous avez trouvé l'endroit facilement?" --> Vous êtes en retard
" Vous possédez certaines qualités appréciables" --> Vous avez des défauts rédhibitoires
" Votre parcours n'est pas commun" --> On a un poste de stagiaire manutentionaire qui se libère
" On recherche quelqu'un de multitache..." --> Vous remplacez 4 personnes...
"...qui montre un esprit d'initiative..." --> ... pour travailler 50 heures hebdo...
"...et de l'enthousiasme" --> ...à 1100 € brut par mois.
" Dou you spiiiik ine gliche?" --> Certains collaborateurs sont au black
" habla heu litteul español?" --> Pourvu que noooooooon...
" Oh je vois que vous êtes partis une année à l'étranger, c'est bien" --> Oh je vois que vous avez perdu une année à draguer les petites anglaises, p'tit branleur
" Et vous avez des hobbies?" --> Mince encore 5 minutes à meubler avant l'arrivée du prochain candidat
" Et ce trou dans le CV là, qu'est-ce qui s'est passé?" --> Vous avez eu une maladie grave ou vous êtes une feignasse? Dans les 2 cas, on vous rappelera (cf ci dessous pour la traduction)
" Vous pouvez m'expliquer l'intitulé de votre DESS?" --> Vous êtes trop diplomé pour le poste
" Comment avez vous connu notre entreprise?" --> Mais bon Dieu, qu'est-ce que vous fichez là?
" Quelles sont vos motivations pour rejoindre notre secteur d'activité?" --> Un CNE CDD de 2 mois renouvelable 34 fois, ça vous va?
" On vous rappelera" --> On ne vous rappelera pas
" On a d'autres candidats à voir avant de se décider" --> On ne vous rappelera pas
" Je dois en parler à ma collègue" --> On ne vous rappelera pas
" Oui je comprends, le marché n'est pas facile en ce moment" --> On ne vous rappelera pas
" Désolé, vous ne correspondez pas au poste" --> On ne vous rappelera pas, garanti à 100%!!

La suite, à suivre...

9 mars 2008

Je reprends la plume...

...ou plutot l'huile de coude pour taper sur ce clavier.

Alors que s'est-il passé depuis Février 2007, date de ma dernière note?
Et pourquoi ai-je l'envie de redonner une petite vie au sieur Rémi Lalouz?
Ben faut lire la suite...

D'abord, je ne suis plus en CNE, mais belle et bien en CDI!!! Oui oui vous avez bien lu...Le CNE n'aura duré que 6 mois et j'ai visiblement fait mes preuves.
Alors en fait, pour tout vous avouer, la balle était, dès le départ, dans mon camp puisque j'avais décidé de me réorienter là où il y avait, à priori, du travail...à savoir le batiment. Eh ouais... Puisque mes études ne me permettaient plus de trouver un job dans mes cordes, j'ai du repartir quasiment à zéro, ailleurs.
Difficile encore maintenant de faire le deuil et de se retrouver avec des collègues de 7 ou 8 ans plus jeunes, des chefs 3-4 ans plus jeunes, et ceux dans ma tranche d'age à un niveau bien plus avancé dans la conduite de travaux (mon nouveau domaine, donc.).
C'est vrai que maturité + pluridisciplinisme (premier néologisme de "Rémi Lalouz, la nouvelle ère" non je n'ai pas été inspiré par le retour de Stallone à son John Rambo, même si physiquement...ben..euh...) + galères + blablabla font que j'ai surement un petit avantage sur certains de mes confrères, mais bon...comment je vais la gérer moi, ma crise de la trentaine?
Merde à la fin, j'vais même pas devoir me torturer pour trouver des questions à mes maux de trentenaire puisqu'elles sont tellement évidentes...C'est la même chose que ce que j'ai pu écrire tout au long de cette aventure bloguesque, et c'est pour ça que je ne me sens pas la trempe d'avoir effectivement tourné la page de mes galères de taf.
Je fais un métier exigeant, physiquement et mentalement...pour un salaire dérisoire, à Paris.
Est-ce les conséquences de mes années de galères?

Surement!

Mais je ne suis pas le seul dans l'histoire...alors quand je vois qu'on puisse se délecter de la baisse du chomage, je me demande...ou plutot j'affirme: OUI, mais à quel prix?

Par mon métier, je rencontre du monde...et je pourrais brosser un pavé pour chacun des mecs sur les chantiers: des mecs qui triment pour pas un rond, qui se bousillent la santé...D'autres qui sont employés dans des conditions qui ressemblent à de l'esclavagisme moderne.
De mon point de vue, je fais face aux préjugés sur le chomage et la précarité face à des "responsables" qui ne connaissent ça que de loin, ou de tf1 (remarquez ça rime...)...enfin j'essaie. J'ai relu mon blog le weekend dernier,et bien que je le trouve médiocre (mais je ne regrette pas ce que j'ai écris), je me dis que je suis content d'être resté à peu pres le même, ouf. (oui désolé, je suis encore capable de faire des jeux de mots foireux mais ça ne m'a toujours pas couté ma place pour faute grave...re-ouf).

Alors pour finir, ce que m'a fait et me fait tenir, c'est que j'aime ce que je fais, au final. Oui oui, j'aurai pu commencer par là...Parce que, humainement, c'est tres tres fort...Et c'est ça que me redonne l'envie d'écrire, parce que j'ai la prétention (désolé) d'être un peu "différent" dans ce milieu.

A suivre à nouveau, donc.

11 mars 2007

"Et je remets le son..."

(ou plutôt l'image).

Voilà, je vais remettre en ligne tous mes anciens articles. Aussi je suis désolé pour ceux qui sont restés abonnés à mon flux RSS, je crois qu'ils vont voir un peu rouge...

Je profite pour vous remercier des mails sympathiques que j'ai reçus suite à mon dernier message. Si je n'ai pas voulu m'étendre sur les raisons de mon arrêt soudain, c'est que la raison n'avait rien à voir avec mon travail, ni avec quelqu'un gravitant autour, et donc rien à voir avec ce blog. Je n'en dirais pas plus...

Quoiqu'il en soit, je n'avais plus l'envie d'écrire sur ce blog à cause de ces "évenements" et j'avais donc viré toutes les notes...Maintenant, le temps étant passé, je n'ai pas forcément envie de recontinuer pour le moment, mais disons qu'un jour, peut-être... Comme d'hab, je ferais comme je le sens alors je me garde ce petit espace sous le coude...(Mais de toute façon, ça m'aura permis de m'investir un peu plus dans mon autre "projet" d'écriture).

Je republie toutes mes notes ce soir pour une copine, chère, qui se reconnaitra...Voilà, même à 4h du mat', tu n'auras plus d'excuses!

A une prochaine!



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12 février 2007

Message numéro 55

La fin justifie les êtres moyens.
A bientôt...Merci.

8 février 2007

Fin...

...du moins jusqu'au prochain post!

Spoiler de ce qu'il n'y aura pas dans ma prochaine note:
Pourquoi le Contrat Nouvelle Embauche s'appelle-t-il comme ça?
--> Pour ne pas confondre avec les Contrats Vieille Embauche: "Et Maurice, tu sais le mec qu'on a vu en entretien en Novembre 1987? Ben finalement on devrait l'embaucher".

Et sinon, j'vous expliquerai pourquoi ce silence prolongé (c'est long et là il est un peu tard: oui oui, je bosse toujours!!!! yeah!!).

14 janvier 2007

Précarité et vie sociale

Si j'avais envie d'écrire sur un vaste sujet, je crois que je n'aurai pas pu évoquer un autre sujet, tant celui ci est vaste et me tient à coeur. Je vous accorde que la croissance des pastèques amérindiennes au 18ème siècle était également un vaste sujet, mais je suis obligé de vous avouer mon manque d'intérêt pour ce phénomène. Pardon aux pastèques qui me lisent...

Bref...

Au delà de toutes galères d'argent, de loisirs, de vacances, de logement, d'occupation de son temps, etc...le vrai drame pour un chômiste, c'est sa vie sociale. J'en ai souvent fait le fond de "commerce" de ce blog (notamment dans le top ten des questions à ne pas me poser), mais je ne mesure pas encore l'ampleur des dégats.
D'ailleurs puis-je vraiment parler de dégats? Ou bien est-ce un mal pour un bien?

Le truc le plus évident à dire de prime abord, c'est "Dans les moments difficiles, on reconnait ses vrais amis". Moi je n'y crois pas...Ou plutôt je ne veux pas y croire puisque c'est la meilleur façon de se brouiller avec des gens qu'on aime. Avouez...ça nous est tous arrivé un jour de se dire "putain j'vais pas bien et machin ne m'appelle même pas pour savoir ce qui se passe, quel gros con ce machin...Finalement ce n'est pas un véritable ami..." ou toute autre variante. Et bien, il existe forcément un moment où le "machin", c'est nous même! Et ce n'est pas pour ça qu'on mésestime l'ami en question.

Passé ce préambule...je me suis posé plein de questions ces derniers temps. Oui, je sais, c'est mal mais je ne peux m'en empécher après une année 2006 qui aura été la pire de toute, au niveau sociabilité. Et le fait de recommencer à taffer n'a absolument aucun effet magique, bien au contraire!

En fait, sur le même principe que l'idée de monsieur machin qui n'appelle pas, j'en conclus que je suis le seul et l'unique responsable. Ni mon chômage, ni mon contrat précaire actuel, n'aurait du me fermer de certaines personnes...J'ai finalement du prendre le problème à l'envers. Bien sûr, j'ai eu un premier écrémage automatique, au moment où j'ai commencé à vraiment galérer pour trouver du travail, de la part de personnes qui ne me comprenaient pas... Mais je suis de toute façon persuadé que cet écrémage serait venu de la même façon si j'avais trouvé un travail rapidement. Après tout, comme je l'ai dit, et vais le redire souvent dans ce message, c'est dans les moments difficiles qu'on fait le compte des ses connaissances, mais on en "perd" autant quand tout va bien, et sans s'en rendre compte. Me trompe-je?

Après le plus dur à gérer, c'est le côté "j'ai raté un train". Combien de fois je me suis senti comme un voyageur qui restait perpétuellement à quai, en voyant la vie de mes amis évoluer...trouver un job...trouver un nouvelle appart'...trouver un ou une amoureuse...partir...revenir...etc...Alors que moi, niet, à quai, et je regarde les trains passer...

Et si je m'étais trompé? Là je travaille...(bon, au niveau du salaire et des conditions, j'avoue que si mes amis prennent le TGV, moi c'est plutot le RER en période de grève, plié en deux entre la vieille qui pue l'ail et l'étudiant qui sent la bibine et la cendre froide)...et j'ai toujours un train de retard...

Et bien non...moi aussi j'ai évolué durant toutes ces années, dans une direction un peu différente mais je ne suis pas resté le même à X ans qu'à X-4 ans. Sauf que je me suis autoflagellé. Je me suis infligé une sorte de régime social...Qu'importe ce que certaines personnes ont pu penser, ou pensent de moi, j'aurai du passer au dessus. Et là, je recommence cette autoflagellation en me disant que tout était de ma faute! Plutôt cocasse comme situation, non? Et je ne parlerai même pas de ma vie amoureuse...ohoh...

Disons pour résumer, que la situation a fait que je me suis construit une carapace à la fois utile et inutile...(Wouahou, à mettre dans les phrases chocs de 2007!).

Je ne sais pas trop comment ça se passera avec chacun de mes amis actuels...Mais j'espère réussir à faire l'effort.

1 janvier 2007

Il s'est passé un truc là, non?

Je sais, vous vous dites, il a ralé pour Noël, là il va peut être dire quelque chose?
Bah...euh...










































Non, rien. Ou presque.


26 décembre 2006

Schtroumpf grognon

Moi j'aime pas Noël.
J'ai pas dit que c'était nul mais moi j'aime pas.

Alors j'pourrai trouver 1001 raisons (chiche?), par exemple que c'est bien naze quand on n'a pas une thune de ne pouvoir faire de cadeaux à tout ceux qu'on aime.
(danger: phrase completement pathos non assumée!).

Ou bien parce qu'on se retrouve en diner de famille avec des gens que t'aimes pas qui te posent les mêmes questions, et que tu te sens obligé de répondre poliment par sympathie envers les gens que tu aimes bien.

Ou bien parce que tu reçois une série de mails groupés de personnes que tu connais à peine et qui te souhaitent un joyeux noël, et plein de bonheur dans le monde. Qu'est-ce que j'y peux moi au bonheur dans le monde? Si j'arrive déjà à mettre du bonheur entre ma porte d'entrée et mon armoire conforama, ça sera déjà ça de gagné.

Moi j'aime pas Noël.
J'ai pas dit que c'était nul mais moi j'aime pas.

Parce que tu croises plein de gens déprimés, qui le sont encore plus à ce moment là...

Ou bien parce que tu croises plein de gens dans la loose, qui le sont encore plus à ce moment là...et que tu sais que ceux qui envoient des mails groupés souhaitant le bonheur dans le monde ne feront rien. Et moi non plus...

Moi j'aime pas Noël.
J'ai pas dit que c'était nul mais moi j'aime pas.

Parce que l'émission télé annuelle d'Arthur du 31 décembre approche et que ça fout les pétoches...

Ou bien parce que c'est une fête avant tout commerciale. Ouais le Pere Noel est rouge grace à Coca Cola.

Moi j'aime pas Noël.
J'ai pas dit que c'était nul mais moi j'aime pas.

Parce qu'il est temps de faire le bilan de l'année, et que ça aura été l'année la plus pourrave de ma vie, apres l'année 2003, et même si j'suis enfin en poste, paradoxalement.

Ou bien parce que je ponds une note un peu naze et facile.

Noël c'est nul en fait. Là j'l'ai dit.



Parce que ça rend égoïste...

(bon, la note pathétique de Noël, c'est fait! Demain c'est le 27 Décembre! Trop bien! Joyeux 27 Décembre à tous!!)

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