La relativité selon moi
Un jour...
(Cette intro a été primée au championnat d'Europe de l'intro originale: crédits à l'auteur dorénavant)
...un certain Albert Einstein a déclaré: "oui moi Bébert, j'annonce haut et fort que E=mc² et que c'est une loi achtement importante dans l'histoire du monde". Bon, peut-être que ma mémoire me fait défaut et qu'il ne l'a pas vraiment énoncée comme ça...
(Ahah, rien à voir mais c'est à ce moment là que je remarque qu'un de mes contacts MSN écoute "Les Forbans"...100 balles et j'le dénonce. "Rémilalouz, sa vie trépidante" chap3, verset12)
N'empêche qu'il y a peu de temps, j'ai compris.
E=mc², effectivement!
Soit: le coefficient d'énervement (E) est égal au produit du nombre de Mois de chômage (m) par le carré du nombre de couriers envoyés (c). Et du coup, chaque individu a son E propre et il relativise différemment à chaque possibilité d'énervement qu'il rencontre. Bon, je crois qu'avec un petit exemple vous allez mieux comprendre.
Prenons un individu au hasard, Rémi (pfff, ça tombe toujours sur lui, salaud d'blogueur), qui a, mais ai-je besoin de le rappeler?, un fort coefficient E.
Rémi décide, à un repas du midi, de s'assoir à côté d'un individu que j'appelerai Jean-Pierre Lahouine (le retour!), qui a, mais ai-je besoin de le rappeler?, un faible coefficient E.
Rémi: ... (comment c'est super dur de faire le dialogue d'un mec qui s'assoit!)
JPL, méchamment: "Naaaaan, y'a déjà quelqu'un!!!"
Rémi: "Pas grave, j'vais me mettre 2 chaises plus loin"
C'est à ce moment qu'arrive l'élément perturbateur, que j'appelerai Jean-Luc Daswinn (un cousin germain de Jean-Pierre?).
JLD: ... (comment c'est über dur de faire le dialogue d'un mec allemand qui s'assoit sur la même chaise que celle décrite ci dessus!)
JPL, méchamment: "Naaaaan, y'a déjà quelqu'un!!!"
JLD: "eh conna******"
(le dialogue qui suit n'a aucun intéret, on n'est pas sur le blog de TF1 non plus...)
Mais il y a eu quasi-castagne!!! Pour une pauvre place à midi...Moi j'ai bien mangé, et tranquilou si ça vous intéresse.
Enfin bref, tout ça (oui, tout ça) et cet exemple véridique (j'en ai d'autres en stock mais celui là est tellement extrême) pour dire que c'est marrant à quel point les pèriodes d'intenses looose nous permettent vraiment d'être parfois à des années lumières des préoccupations de certaines personnes. C'est couillon de dire ça, parce que c'est un discours vieux comme le monde et parfaitement rodé. Mais dans un sens, au plus profond de soir, ça nous réconforte. Je ne sais pas s'il nait ainsi un sentiment de "supèriorité spirituelle" (demain j'arrête la bière). Encore une fois je prends le risque de paraitre prétentieux, mais tant pis. En fait je crois que c'est une sorte de sentiment de plénitude...et de se dire que finalement, mon "passé" me sert vraiment, comme me l'avait suggéré Irène dans cette note que j'avais régulièrement en tête, mais maintenant je pense avoir fait mon "deuil" de ce fameux Jean-Pierre Lahouine, que je n'aurai pas aimé être finalement, même si un jour je redeviens un looseur du taf. Pourvu que ça dure...
Aah la relativité, sacré Bébert...
Merde c'est du relativISME que j'voulais parler, toute cette note est donc à refaire...
Ou pas.
(oui j'ai du faire cette chute 3421 fois déjà mais on a qu'à dire que c'est un pari...ou pas)