Top Ten des questions à ne pas me poser, la fin!
(Suite de cette note)
Alors voilà...la pire de toutes! Et pourtant elle est insignifiante et moi-même je dois en abuser tous les jours...
Numéro 1:
"Alors quoi de neuf?" et ses nombreuses variantes...
C'est marrant parce que j'ai du écrire cette note 5 fois mais pas moyen d'être satisfait de l'explication du "pourquoi" cette question est si gonflante.
Je pense que les chômeurs dans ma situation comprendront, sans que je fasse l'effort d'expliquer...Mais les autres pourront peut-être penser que c'est too much ou un poil paranoïaque. Et puis là, aujourd'hui le flash (ouf mes 2 neurones arrivent encore à se connecter)! Dans pas trop longtemps, je vais assister au mariage d'un cousin. Etant un expatrié sur Paris, je n'ai donc pas l'occasion de voir très souvent ma famille, surtout les plus éloignés. Et là va y avoir du sport!
"OOooh Rémi, ça fait un bail!! Quoi de neuf?"
"Alors, l'air parisien c'est comment? Qu'est ce que tu deviens?"
"Ouh làlà, c'est la fête à Paris non? T'as du nouveau?"
...
La honte...Non pas que j'ai rien d'interessant à raconter, mais je sais tres bien pourquoi on va me demander ça. Il y aura bien sûr le cousin éloigné pête-cul qui va jubiler de voir que je sois toujours chômiste, la tante pathétique trop fiérote de ses enfants-insérés-dans-la-société (des Jean-Pierre Lahouine en fait, cf. la note précédente), et quelques autres dont je me fiche: ça rejoint ce que disait Irène d'ailleurs, toujours dans les commentaires de la note précédente, et en fait je ne les envie vraiment pas, puisque l'un n'a aucune vie sociale et l'autre ne vit qu'à travers le regard des autres.
Non, le pire, c'est pour ceux que j'aime bien! La peur de les décevoir...et surtout devoir répéter les mêmes choses...
Donc voilà je pense un bon exemple concret du pourquoi le "Quoi de neuf?" m'angoisse.
Ma parade ce jour là sinon, c'est que j'vais prévoir des anecdotes à raconter en pagaille: mes péripéties avec les pigeons parisiens (aucun animal n'a été blessé au cours de cette série d'anecdote...et c'est bien dommage!), mes rencontres, la fois où j'ai voulu acheter de l'Ariel liquide mais il n'y en avait plus (euh...non, c'est pas trop intéressant ça...quoique...), le jour où j'ai failli tourner dans le dernier Klapisch (ouh ça pète bien ça...quoique non, ma tante pathétique serait capable de vouloir m'adopter du coup), etc...
Et puis mes histoires de travail, j'aurai bien assez de temps plus tard pour les emmerder avec!